« Vivre dans une maison de verre est, par excellence, une vertu révolutionnaire. Cela aussi est une ivresse, un exhibitionnisme moral dont nous avons grand besoin. La discrétion sur ses affaires privées, jadis vertu aristocratique, est devenue de plus en plus le fait de petits-bourgeois arrivés »¹.

¹BENJAMIN Walter, « Le Surréalisme. Le dernier instant de l’intelligentsia européenne » (Paris, 1929)

… épilogue :

John Lautner, architecte visionnaire américain, construit en 1948 avec la maison Schaffer une villa de verre et de bois très transparente. Le plan se développe en forme de « V » autour d’un grand arbre.

Des grandes baies vitrées gomment la frontière entre intérieur et extérieur. Cette perméabilité des vues que ne semble pas toujours apprécier George Falconer (Colin Firth), quand il s’y retrouve avec son amoureux Jim (Matthew Goode) :